LE POUVOIR POLITIQUE RESERVE AU SEUL PEUPLE JUIF

Publié le par elie

Le système démocratique a été emprunté à la Grèce (VI° siècle avant l’ère vulgaire), où les citoyens athéniens prenaient la parole en assemblée et votaient les lois de la cité (kratos signifie pouvoir et démos, peuple).

Les grecs ont défini le « peuple » ayant qualité pour participer au vote et en ont exclu les femmes, les esclaves et les étrangers, (même s'ils faisaient théoriquement bien partie du peuple grec).

En Israël, la définition du « peuple » titulaire de la souveraineté pose moins de difficulté dans la mesure où les fondateurs ont entendu réserver cette prérogative au « peuple juif ». C’est donc à lui seul qu’il revient de maîtriser le devenir institutionnel de l’Etat, même s’il pourra une nouvelle fois être fait reproche au système démocratique d’être une dictature de la majorité.

En tout état de cause, si inversement le peuple juif renonçait au contrôle politique de l’Etat, c’est lui qui se trouverait sous le « diktat » d’un autre peuple au sein duquel, de nombreuses voix réclament l’extermination.

Compte tenu de ce qu’actuellement, l’Islam ne partage pas les valeurs de liberté et le principe d’égalité des juifs (« maudits par le Ciel » selon le système de foi), il est préférable de conserver le contrôle politique juif de l’Etat d’Israël.

En réalité, et dans un souci de respecter la règle démocratique, il conviendrait certainement d’associer les juifs de diaspora à l’exercice du pouvoir en leur qualité de membres du peuple juif. Il suffirait pour ce faire de leur accorder le bénéfice de la nationalité israélienne, de mettre en place une assemblée des juifs de diaspora qui donnerait son avis sur toutes les décisions qui intéressent le devenir d’Israël, de systématiser l’enseignement de l’hébreu et d’aménager les obligations auxquelles seraient tenus les nouveaux israéliens.

Les gouvernants de l’Etat d’Israël ne pourront alors plus prendre de mesures antidémocratiques et attentatoires aux lois fondamentales israéliennes comme l’évacuation de populations juives ou envisager une partition de Jérusalem, sans recueillir au préalable, l’avis du peuple juif de diaspora.

Inversement, en leur qualité de mandataire du peuple juif, les dirigeants israéliens pourront toujours négocier avec l’Autorité Palestinienne, le droit pour les juifs de se maintenir en Judée Samarie et de disposer d’une représentation à l’Assemblée Nationale Palestinienne, pour ceux qui le souhaitent.

http://www.israelinfos.net/archives/anpo071121.htm

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