Tu n´avais qu´à pas commencer (Jerusalem).

Publié le par elie

Sauver Jérusalem !
Publié par Ftouh Souhail le 20/11/2007
Durant les nombreuses invasions arabes sur Jérusalem, les juifs ont souvent été privés systématiquement de leurs droits élémentaires dans la ville Sainte .Contrairement à leurs prédécesseurs, les Arabes pratiquèrent une politique de colonisation intensive, de confiscation des terres et de démolition des maisons. C’est d’ailleurs ce nettoyage ethnique qui fit des Juifs, pour la première fois dans l’Histoire, une minorité en Judée. Si aujourd’hui Israël refuse de partager Jérusalem, c’est pour éviter aussi des massacres comme celles perpétrés aussi contre les tribus juives d’Arabie à l’aube de l’Islam.


L’idée reçue, de nos jours, est que les Juifs ont chassé les palestiniens de Jérusalem. Mais historiquement ce sont les Arabes qui les chassèrent de cette ville. Ces derniers devinrent majoritaires au septième siècle, et ce jusqu’au processus de reconquête par les premiers au dix-neuvième siècle. Si la Reconquista de l’Andalou par les chrétiens mit huit cents ans à se produire ; pourquoi la restitution de Jérusalem par les Juifs, parce qu’elle a pris quatre siècles de plus, aurait moins de légitimité ? Non que le droit civil de certains pays ne reconnaisse pas l’idée de propriété par défaut. Le voleur peut devenir propriétaire du bien volé si la victime a perdu tout espoir de retrouver son bien. Or, les Juifs, précisément, ne cessèrent jamais de s’attacher à leur capitale historique qui a été dérobée plusieurs fois .C’est pourquoi ils refusèrent au demeurant d’avoir autre capitale que Jérusalem.


Quand on procéda au premier recensement à Jérusalem à l’époque des Ottomans en 1858, il s’avéra que les Juifs y constituaient la majeure partie de la population, les musulmans en représentant moins du quart. Bien avant la première vague d’immigration (aliyah) des Juifs européens en 1882, Jérusalem fut déjà une ville à majorité juive.
Durant l’occupation ottomane, la vie des Juifs à Jérusalem fut intolérable. William Tanner Young, consul britannique à Jérusalem, rapporta le 25 mai 1839 au Foreign Office qu’ils étaient massacrés battus, expropriés à Jérusalem et interdits de prière dans les Lieux saints.
Si leurs coreligionnaires d’Europe, du Yémen, d’Irak, de Turquie et d’Afrique du Nord les rejoignirent à la fin du dix-neuvième siècle, c’est que les conditions de vie en diaspora étaient plus terribles encore et parce que ces mêmes Juifs n’avaient jamais perdu l’espoir de revenir dans leur pays.

Á la date où les Britanniques reçoivent de la Société des Nations en 1920 un mandat sur l’ensemble du territoire correspondant aujourd’hui à ceux d’Israël, Les Arabes étaient pour l’essentiel nomades et ne constituaient qu’un groupe ethnique parmi d’autres à Jérusalem.

Á l’époque de la partition par les Nations unies en 1947, les Juifs étaient majoritaires à l’Ouest : 538 000 contre 397 000 Arabes.
C’est, comme le notait déjà en 1858 l’historien suisse Félix Bovet, parce que les Arabes ne sont pas des autochtones, qu’ils n’y construisent rien à Jérusalem. Toutes les autres sont des villes juives rebaptisées par les conquérants arabes.

Durant le premier congrès islamo-chrétien de janvier février 1919 à Jérusalem, réuni afin de désigner les représentants locaux pour la Conférence de la paix, personne n’allait à l’époque de la Conférence de la paix soulever la question du partage de Jérusalem ou d’un Etat palestinien, ni même L’émir Faysal, leader de la délégation arabe à Versailles à l’époque.

Alors comment aujourd’hui après 60 ans que les Juifs ont bâtis l’Etat d’Israël à la sueur de leur front et après avoir asséché les marais, planté des arbres et construit des routes, des hôpitaux, et des universités on propose de partager Jérusalem ?


La crainte est que Jérusalem Est soit la future capitale du terrorisme palestinien au lieu de Gaza. Le partage de Jérusalem risque d’exposer cette ville historique à une vague de violences semblable à celle des années 20. Lorsque Hadj Amin al-Husseini débarque comme mufti dans ladite ville à la mi-mai 1921, ce personnage fit du rejet de la présence juive un devoir religieux et de l’assassinat de Juifs un acte légitime et louable.

Avant al-Husseini, le partage de la Palestine occidentale entre un Etat juif et un Etat arabe était encore envisageable. Après lui, elle devint impossible. Hadj Amin al-Husseini rejeta vigoureusement les propositions de partition de la Commissioin Peel, en juillet 1937, qui recommandait d’accorder seulement un cinquième du territoire aux Juifs. Le rejet d’al-Husseini enterra le plan de partage et donc la création d’un refuge pour les Juifs alors même qu’Hitler était au pouvoir en Allemagne depuis quatre ans.


Les incitations du Mufti aux meurtres trouveront une application extrême dans le massacre de Hébron en 1929 : soixante Juifs assassinés par les Arabes palestiniens le 23 août sur ses encouragements et instructions, alors que la communauté sépharade vivait là depuis des générations ; c’était la première fois que la ville se vida de ses Juifs. 133 personnes massacrées dans une tuerie similaire qui s’était étendue en particulier à Safed.


Ce scénario pourrait ce reproduire si la Conférence d’Annapolis donne aux palestiniens un accès direct à Jérusalem. Esmail Haney incarnera alors le rôle du Hadj Amin al- Husseini
dans le cas ou Jérusalem sera divisée. Ce sera un début de victoire pour l’axe islamo- fasciste dirigé depuis l’Iran par Ahmadinejad .Le terrorisme palestinien, s’en prendra plus facilement aux civils juifs, dans les hôpitaux, les théâtres et les magasins de Jérusalem Ouest !

Est ce que les Arabes palestiniens qui soutinrent l’Allemagne nazie, et qui refusent aujourd’hui de porter une responsabilité écrasante dans le génocide du peuple juif méritent d’avoir Jérusalem comme capital.


Si Jérusalem-Est sera la capitale de ce futur Etat palestinien, un despote islamique tout aussi obscure comme Ahmadinejad pourra se rendre un jour en visite à la « Mosquée d’ Al Aqsa » pour faire sa prière et rencontrer Esmail Haney comme Hitler qui rencontra al –Husseini en 1941.

La dotation de l’Etat arabe palestinien d’une partie de cette ville historique qui représente depuis plus de 3000 ans le Haut lieu Saint du judaïsme, risque de grandir les ambitions arabes et donner une liberté d’action totale qui menacera rapidement la présence juive.


Esmail Haney est aujourd’hui l’héritier d’al- Husseini, il refuse de s’engager dans la voie de la reconnaissance d’Israël et prépare la région à une troisième Intifada après la réunion d’Annapolis qui promet de partager jérusalem.


Aujourd’hui comme hier, la propagande du chef du Hamas se situe dans la lignée directe de celle d’al-Huseini. La présence israélienne à Jérusalem sera toujours contestée pour les islamistes (même en cas de partage de la ville sainte) et le terrorisme palestinien trouvera toujours des excuses, puisque c’est le même terrorisme qui débuta dès les années 1920 sous l’impulsion d’al-Husseini bien avant l’existence même de l’Etat d’Israël.

Oser parler du partage de Jérusalem, comme le prévoit la réunion d’Annapolis qui se tiendra dans quelques jours, me rappelle terriblement la période de l’apogée du processus d’Oslo quand Arafat exposa sa stratégie à des diplomates arabes dans un hôtel de Stockholm le 30 janvier 1996 : « L’idée est d’éliminer l’Etat d’Israël et d’établir un Etat purement palestinien...Par une guerre psychologique et l’explosion populaire nous allons rendre la vie aux Juifs impossible. Dans cinq ans, nous aurons de six à sept millions d’Arabes en Cisjordanie et à Jérusalem et les Juifs ne voudront pas vivre parmi les Arabes... »

Si Israël aujourd’hui insiste sur l’indivisibilité de Jérusalem c’est parce que cette ville qui est vouée rassembler les exilés, voudrait à tout prix éviter de nouveaux massacres sur sa population.

http://www.resiliencetv.fr/modules/smartsection/item.php?itemid=792
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