Des députés èlues à la Knesset pour combattre Israël.

La participation des députés arabes, Ahmad Tibi, Jamal Zahalka, Assal Taha, et Muhamad Baraké aux obsèques du chef terroriste, Georges Habache, a provoqué de très vives réactions dans la classe politique. Ces députés étaient même accompagnés de notables Arabes israéliens.

Avant de traverser le Pont Allenby, séparant Israël de la Jordanie, Jamal Zahalka avait fait l’éloge de Georges Habache : « C’était un grand combattant de la liberté, et pour l’indépendance du peuple palestinien. C’était l’un des plus grands leaders palestiniens du 20e siècle (sic). Il était connu pour ses idéaux d’égalité de tous les hommes sans distinction de religion, de race ou de nationalité. Certes, il y eu des effusions de sang, mais il représentait un peuple victime de violence et de l’expulsion »


Dès avant leur départ pour Amann, Tsvi Hendel (Ihoud Leoumi – Mafdal) a déclaré « que ces quatre députés feraient bien de suivre l’exemple d’Azmi Bishara, et de ne prendre qu’un ‘billet-aller’, et ne plus remettre les pieds en Israël » « Des députés qui profitent de la démocratie israélienne pour prendre le deuil de l’un des plus grands terroristes de l’Histoire, n’ont plus leur place dans la Knesset » rajoutait-il.

Elie Gabbaï (Ihoud Leoumi –Mafdal) s’est adressé au Conseiller juridique du gouvernement, Meny Mazouz, afin d’empêcher ce voyage. « …Je ne sais pas ce que ces personnes doivent encore faire pour que l’Etat se réveille et punissent ces délinquants ! » Il a également demandé au Conseiller juridique d’interdire une cérémonie officielle de souvenir prévue par le Comité de Suivi des Arabes israéliens. Il n’a pas reçu de réponse avant le départ des députés pour la Jordanie ! Par contre, il a été indiqué plus tard que « la Jordanie n’étant plus considérée comme un pays ennemi, l’initiative de cette délégation ne tombe pas sous le coup de la loi interdisant le voyage de citoyens israéliens dans un pays ennemi » !!

Avec encore plus d’emportement, Estherina Tartmann (Israël Beiteinou), s’exclamait « qu’avec ce voyage, la preuve devenait encore plus évidente avec qui s’identifient les députés arabes à la Knesset : ils constituent une cinquième colonne, et ce sont eux qui représentent le réel danger pour l’avenir d’Israël ». Et de lancer un appel solennel à la population juive du pays : « Réveillez-vous, frères Juifs, ouvrez vos yeux ! Voyez comme nous-mêmes élevons ce serpent venimeux dans notre propre lit ! (…) Dans n’importe quel autre pays, de telles personnes auraient immédiatement été jugées et emprisonnées pour intelligence avec les ennemis du pays ! »

S’exprimant également depuis la tribune de la Knesset, le ministre de la Sécurité intérieure, Avi Dichter (Kadima), a suivi les pas des députés de droite, en qualifiant Habache de « rebut du genre humain ». S’adressant aux députés qui ont participé aux obsèques, il a qualifié leur initiative de « coup de poignard, pour avoir manifesté leur solidarité avec un terroriste qui a du sang juif sur les mains, dont celui de l’ancien ministre Rehav’am Zeevi (Gandhi) z.l. »

Comme à leur habitude, les députés arabes ne sont pas restés passifs. Muhamad Baraké (Hadash), a crié depuis sa place « qu’ils n’avaient pas de leçons à recevoir d’un ministre dont les mains sont trempées de sang, et qui a participé à la politique d’éliminations ciblées ». Et utilisant le ton du cynisme, Baraké lançait au ministre : « Vous êtes ministre de la Police, si vous n’êtes pas contents, allez donc vous plaindre à la Police !! » A la suite de cette intervention violente, et après des échanges très vifs avec Benny Eilon (Ihoud Leoumi – Mafdal) Baraké a été exclu de la salle de débats.

Encore avant de partir pour Amann, Ahmad Tibi avait déclaré : « Je pars rendre un dernier hommage à ce grand leader du peuple palestinien, symbole de la lutte pour la liberté et l’indépendance ». Et repoussant les attaques des députés de droite, il déclarait sans sourciller : « La lutte de Habache était dirigée également contre les colons et les fascistes, qui constituent un facteur important dans l’occupation israélienne des terres palestiniennes. Que comprennent des colons et des fascistes à la lutte d’un peuple pour se libérer de l’occupation ?! »
 
Le fondateur du Front Populaire de Libération de la Palestine était à l’origine de très nombreux attentats et détournements d’avion, notamment celui du vol d’Air France qui s’était achevé à Entebbe en 1976. Parmi ses nombreuses «œuvres », l’attentat à l’aéroport de Lod (1972), d’Orly (1978), celui de la rue Copernic (1980), et l’assassinat de Rehav’am Zeevi (Gandhi) z.l. en 2001.

http://www.a7fr.com/Article/47252.htm

Les députés qui se rendent en pays ennemi sans autorisation seront interdits de participation aux débats de la Knesset, selon une nouvelle loi proposée mercredi 31 octobre par les députés Zevouloun Orlev (UN-PNR) et Esterina Tartman (Israël Beitenou).

Deux propositions de lois distinctes, mais à l’énoncé presque identique, ont été adoptées mercredi en lecture préliminaire à la Knesset, à 52 voix contre 19. Elles seront combinées en une même loi, déjà intitulée "la loi Bishara", du nom de l’ancien député Azmi Bishara - qui a fui Israël après avoir été accusé d’espionnage pour le compte du Hezbollah, lors de la seconde guerre du Liban.

Esterina Tartmann, qui est à l’origine de la loi, s’est justifiée en utilisant un langage imagé : « Il y en assez de recevoir des crachats dans la figure par les députés arabes, et de dire que c’est de la pluie ». En effet, cela fait des années que les représentants arabes israéliens à la Knesset utilisent la liberté que leur donne la démocratie israélienne pour manifester, souvent ouvertement, leur soutien aux pays arabes, à la cause palestinienne, voire au terrorisme.

Les révélations, il y a quelques mois, de la trahison de l’ex-député Azmi Bishara, avaient convaincu certains élus de prendre enfin ce problème au sérieux. Pour Zevouloun Orlev, qui avait déjà déposé une proposition en ce sens au moment de l’Affaire Bishara, « Une visite en Syrie ou des rencontres avec des chefs du Hamas ou du Hezbollah n’entrent plus dans le cadre de la liberté d’expression » Les députés arabes ont eux vivement critiqué le projet de loi. "La Knesset est remplie de racistes", a estimé le député Ahmed Tibi (Liste arabe unifiée).Evidemment les fauteurs de guerre du Meretz ont soutenus les députés arabes antisisraéliens. Fait-il s’en étonner ? Comme le dit si bien notre président Nicolas Sarkozy : "Si vous n’aimez pas la France ,personne ne vous oblige à y rester !"

De même les citoyens dits israéliens (quelque soit leur religion) qui pronent la haine de l’état Juif d’Israel ont vocation à s’installer en Jordanie ou dans une autre de 25 démocraties arabes dont le niveau de vie economique, social culurel est laregement supérieur à celui d’Israel.N’est-ce pas ?

Que certains rejettent l’identité israélienne , refusent de chanter l’hymne national de leur pays ou considèrent les Juifs Patriotes avec mépris :qu’ils aillent le faire ailleurs qu’en Israel eux et leurs amis gauchistes du Meretz ! Leur présence est un fardeau pour Eretz Israel. Il est temps que les choses changent en Israel :

Quand Ahmed Tibi participe à une manifestation marquant les 5 ans du ‘massacre’ exécuté par Israël à Djenine, aucune condamnation de cette provocation par le gouvernement israélien Quand Taleb el Sana appelle la Communauté internationale à boycotter Israël, Il ne risque rien !!!! Quand Azmi Bishara est reçu à bras ouverts en Syrie, proclame qu’il est patriote palestinien et qu’il agit comme un agent d’information du hezbollah ,la Knesset continue de lui verser son salaire de député ! Un citoyen doit respecter les lois de son pays : si il entend collaborer avec l’ennemi du pays qui l’héberge ,il ne doit pas être étonné d’être transféré après qu’il est purgé sa peine de prison !