Gaza: la meilleur situation médiatique humanitaire depuis 1967
Passons sur l´utilisation de l´argent de la communauté internationale à des fins terroristes, sur les camions destinés à l´aide humanitaire détournés, sur le raquettage mafieux de la population déjà appauvrie et de la corruption, quand Israël interceptera de quoi se nourir se soigner s´habiller étudier dans les tunnels creusés par les terroristes à la place des dizaines de milliers de roquettes kassams (de plus en plus puissantes) déjà tirées sur Israël pour une "cause patriotique" à ce moment là, il sera légitime de parler de "crise humanitaire sans précédent".
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petit exemple parmi tant d´autres (parole d´égyptiens)
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Israël a refusé la proposition américaine d’augmenter le nombre de soldats égyptiens présents sur l'axe de Philadelphie et qui doivent empêcher le trafic d’armes avec la bande de Gaza. Le directeur du ministère des Affaires étrangères, Aharon Abrahamovich, et le directeur de la section politique et sécurité du ministère de la Défense, Amos Guilad, ont expliqué aux Américains que tant que l’Egypte ne respecterait pas les accords signés concernant la lutte contre le trafic d’armes à sa frontière avec Gaza, « il est hors de question d’augmenter son contingent. Le problème des Egyptiens n’est pas le manque de soldats, mais l’absence de motivation », ont-ils dit.
Selon les accords signés entre Israël et l’Egypte après le retrait de la bande de Gaza en 2005, près de 750 gardes-fontière égyptiens sont en poste le long de la frontière entre Gaza et l’Egypte. A présent, l’Egypte demande de pouvoir engager plus de soldats dans la zone de la frontière, afin d’améliorer la lutte contre le trafic. Les Egyptiens assurent que depuis le début de l’année, ses soldats ont mis à jour 150 tunnels, intercepté 83 tonnes d’explosifs, 218 pistolets, 130 revolvers, 53 bombes, 12 missiles anti-tanks, 164 mines anti-tanks, 3 ceintures d’explosifs et 300 balles. Durant la même période, l’Egypte assure avoir arrêté plus de 130 personnes ayant essayé de rentrer en Israël et avoir appréhendé plusieurs terroristes équipés d’une ceinture d’explosifs en route pour commettre un attentat en Israël. Pour éliminer définitivement le trafic, les Egyptiens veulent doubler le nombre de leurs soldats.
L’Egypte indique que le fait qu’Israël l’accuse d’aider les trafiquants porte atteinte au moral de ses troupes et fait baisser leur motivation à agir. Des sources israéliennes à la Défense, rejettent les plaintes du Caire et affirment que les statistiques présentées par l’Egypte « sont exgérées et sans fondements ». Dimanche 11 novembre, des officiers égyptiens et israéliens s’entretiendront à Rome de la situation à la frontière.
Le Premier ministre Ehoud Olmert a affirmé la semaine dernière au ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, ne pas comprendre pourquoi les Egyptiens ne font rien. Il a expliqué que les Egyptiens « laissent le trafic continuer sans l’interrompre et laissent entrer des armes et des terroristes dans la bande de Gaza. Ce qu’ils font n’aide pas Abou Mazen et renforce le Hamas ».
Les reproches d’Israël inquiètent l’Egypte qui craint que cela ne cause des problèmes dans ses relations avec les Etats-Unis. Le Caire suppose qu’Israël est à l’origine de la décision du Congrès américain d’interrompre l’aide à l’Egypte d’un montant de 200 millions de dollars. Le député Youval Steinitz (Likoud) est actif depuis deux ans déjà à ce sujet ; il a envoyé une lettre à 100 membres du Congrès américain afin de les appeler à interrompre l’aide.
Selon Israël, les données présentées par les Egyptiens « sont loin de la réalité ». D’après des sources à la Défense, « ce qui est plus important, c’est ce que les Egyptiens ne disent pas, ce qu’ils n’ont pas arrêté. Selon nos estimations, ces 4 derniers mois, 110 tonnes d’explosifs sont entrés à Gaza par l’Egypte ».
Selon ces mêmes sources, « les Egyptiens ne comptent pas faire plus au sujet du trafic d’armes ; cela les obligerait à se confronter aux tribus des Bédouins du Sinaï et au Hamas de Gaza ». Concernant le trafic maritime, Tsahal souligne que les bateaux d’armes partent vers Gaza à partir des plages du nord du Sinaï, c’est à dire de territoires sous contrôle égyptien.
Dimanche 11 novembre doit s’ouvrir à Rome une rencontre de 3 jours entre des officiers égyptiens et israéliens au sujet de la situation sécuritaire dans le Sinaï. Cette rencontre a lieu dans le cadre du dialogue annuel organisé par le commandement des observateurs internationaux, qui depuis 1982 veillent à l’application des accords de paix entre Israël et l’Egypte. Le sujet du trafic d’armes sera l’un des principaux abordés. L’équipe israélienne doit présenter des données sur le nombre de tunnels sur la route de Philadelphie et suggérer aux égyptiens des solutions pour mieux lutter contre le trafic. Israël proposera de poster les soldats égyptiens de façon plus efficace et d’utiliser les moyens dont dispose l’Egypte de manière plus appropriée. De plus, concernant la destruction des tunnels, Israël proposera à l’Egypte de changer de technique. En effet, les Egyptiens bouchent l’entrée du tunnel avec du béton, cela permet aux terroristes de continuer à utiliser le tunnel en creusant quelques mètres plus loin créant ainsi une nouvelle entrée. Israël souhaite que des explosifs soient introduits dans tout le tunnel afin qu’il s’effondre et soit entièrement détruit.
Arouts7
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La Cisjordanie et la bande de Gaza
L'aide financière en faveur des Palestiniens remonte à 1971, année de la première contribution de la Communauté au budget de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Aujourd'hui, l'Union européenne est le premier donateur d'aide au développement aux territoires occupés palestiniens.
De 1994 à la fin 2006, l'Union européenne a engagé environ 2,66 milliards d'euros au profit des Palestiniens.
En 2006, la Commission a alloué une enveloppe totale de 340 millions d'euros en faveur des Palestiniens, un montant bien plus important que les années antérieures. La moyenne annuelle de l'aide communautaire s'élève à 260 millions d'euros depuis le début de la deuxième Intifada en 2000. Ajoutée aux contributions des États membres de l'Union, l'aide communautaire aux Palestiniens a atteint 696 millions d'euros en 2006.
L'aide a été augmentée en réponse à la détérioration de la situation humanitaire et socio-économique en Cisjordanie et dans la bande de Gaza provoquée par la crise budgétaire. Celle-ci a en effet considérablement empiré à la suite de la formation du gouvernement dirigé par le Hamas et de la décision ultérieure d'Israël de retenir les taxes et les droits de douane qu'il perçoit au nom de l'Autorité palestinienne.
En 2006, la Commission a octroyé 64 millions d'euros à l'UNRWA en faveur des services sanitaires, éducatifs et sociaux pour les réfugiés palestiniens. Parallèlement, une enveloppe d'urgence de 40 millions d'euros a été consacrée au maintien des services publics de base, en particulier l'électricité au profit des Palestiniens.
La direction générale de l'aide humanitaire de la Commission (DG ECHO) a débloqué 84 millions d'euros d'aide. Un montant supplémentaire de 26 millions d'euros a été consacré à l'aide alimentaire et à la sécurité alimentaire, dont une grande part a été acheminée par l'intermédiaire de l'UNRWA et du Programme alimentaire mondial. Dix millions d'euros supplémentaires ont été alloués à l'amélioration des conditions de vie des réfugiés palestiniens au Liban, en Syrie et en Jordanie.
Aide de la Commission en faveur des Palestiniens en 2007 | (Mio EUR) |
MIT | 265 |
Fonds général de l'UNRWA | 66 |
Projet de l'UNRWA d'amélioration des infrastructures sanitaires du camp de réfugiés palestiniens au Liban | 4 |
Programme de bourses de l'UNRWA – Liban | 3 |
Aide aux services communautaires à Jérusalem-Est | 2 |
Aide alimentaire | 10 |
Aide humanitaire en faveur des Palestiniens | 43 |
TOTAL en août 2007 | 285 |
Sécurité alimentaire | 17 |
Partenariat pour la paix | 10 |
TOTAL 2007 | 420 |