Le côté humanitaire du Hamas ou la solidarité gazaouite

Crise humanitaire sans précédent dites vous?
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Israël – Gaza : Quand le Hamas fait sa laine sur le dos des pauvres gens… Rien de mieux que les chiffres pour mettre les idées en place. Ainsi en est-il de l’Autorité palestinienne qui pleure misère après avoir encaissé près de 10 milliards de dollars de la communauté internationale, depuis 1994.

Ainsi en est-il du Hamas qui s’enrichit insolemment, au détriment des petites gens de la bande de Gaza. C’est ce qui ressort des données publiées par la presse israélienne, à partir de sources palestiniennes.

Tout tourne autour de la contrebande clandestine entre l’Egypte et le “Hamasland”. 70 galeries souterraines fonctionnent 24h sur 24 : du paquet de cigarettes au RPG, en passant par l’électroménager, les explosifs, les jerricans d’essence, l’épicerie, le ciment, les munitions, etc., etc.…

Les propriétaires de ces galeries encaissent environ 1,4 million de dollars par jour de droits de passage.

Le Hamas, quant à lui, a instauré une redevance sur chaque produit. Par exemple, 50 dollars sur chaque caisse contenant 50 cartouches de cigarettes. Ou 20% sur les dérivés du pétrole ou le ciment.

A l’arrivée, les prix sont multipliés par deux ou trois. Exemple : un sac de ciment de 50kg est vendu 150 shekels alors que, avant les mesures restrictives imposées par Israël en raison des attentats aux points de passage et des tirs incessants de roquettes sur les agglomérations israéliennes du Neguev occidental, une tonne de ciment valait 250 shekels.

Ce trafic profite à trois catégories de la population gazaouite : les dirigeants et militants du Hamas et ses alliés, les “importateurs” et les propriétaires des galeries.

Question : quelqu’un pourrait-il expliquer la raison d’un tel trafic souterrain entre l’Egypte et la bande de Gaza, alors qu’à 20, 30 mètres au-dessus, à l’air libre, il existe un poste frontalier entre les deux ?—

IsraelValley