Golan, Terre donnée par l’Eternel à Israël.

Publié le par mai_si

Le Golan fait partie de la Terre donnée par l’Eternel à Israël. A l’époque de la Michna et du Talmud, la vie juive y fut intense, comme le prouvent les vestiges de 25 synagogues et autres bâtisses qui ont été trouvées dans la région.

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par Aline Sultan

Le Plateau du Golan

Région située au Nord-Est d’Erets Israël, partie occidentale du Bashan (les autres parties du Bashan se trouvent en territoire syrien) Le Golan est délimité au Nord par le Hermon, au Sud, par la vallée du Yarmouh, à l’Est, par la rivière Rokad, un affluent du Yarmouh et à l’Ouest, par la vallée Hahoula, la Jordanie et le Lac de Tibériade. Le plateau du Golan s’étend sur 1055 km², sans compter le Hermon.
 
L’origine du nom de ce plateau vient de la ville Golan, évoquée dans la Bible et dont on ignore l’emplacement exact. A l’époque du deuxième Temple, cette région portait le nom de Golanitide. En arabe, ce nom signifie ‘Terre rare et vagabonde’ Il est possible que ce nom lui a été donné du fait que des nomades y ont toujours conduit leurs troupeaux pour profiter des pâturages verdoyants de la région.
 
Le Golan se partage en trois parties totalement différentes les unes des autres au niveau topographique :
 
Le Nord du Golan est la partie élevée : entre 700 et 1200 mètres. Dans ce secteur, où l’on trouve des petites vallées très fertiles, les températures sont relativement basses. En hiver, il est abondamment arrosé par les pluies et par la fonte des neiges et en été, il profite de la rosée.
 
Le centre du Golan : en pente douce d’une hauteur de 700 mètres, il mène au Lac de Tibériade. C’est une zone essentiellement rocheuse, où l’on trouve des petits canyons assez profonds. Il y fait plus chaud qu ‘au Nord du Golan.
 
Le Sud du Golan est plat. Ses terres conviennent tout à fait à l’agriculture. Le climat y est chaud et sec.
 
Le Golan fait partie de la Terre donnée par l’Eternel à Israël. A l’époque de la Michna et du Talmud, la vie juive y fut intense, comme le prouvent les vestiges de 25 synagogues et autres bâtisses qui ont été trouvées dans la région.
 
Ses habitants juifs ont participé à la révolte contre les Romains et Yossef Ben Matityahou, qui commandait la Galilée à cette époque, fortifia plusieurs villes du Golan. L’une d’entre elles est Gamla, la capitale de la région.
 
Lorsque les Arabes conquirent la région au 70ème siècle, le Golan se vida de ses habitants juifs. A l’époque de l’empire ottoman, il se peupla essentiellement de Bédouins et d’émigrants venus de toutes parts.
 
A la fin du 19ème siècle, plusieurs villages furent créés par des Druzes et des Circassiens, de même que par des Juifs qui y acquirent eux aussi des terres, avec l’aide du Baron de Rothschild qui acheta 52 000 dunam de terres, entre autres du côté de Ramat Magchimim. Les persécutions des habitants de la région et du pouvoir turc empêchèrent les Juifs de vraiment s’installer dans la région.
 
Après la Première guerre mondiale, le Golan fut partagé entre le pouvoir britannique et le pouvoir français. Au moment de la création de l’Etat d’Israël, le Golan était contrôlé par les Syriens qui envahirent la Galilée pour tenter d’empêcher la création de l’Etat d’Israël. Vu l’avantage topographique considérable du Golan, l’armée syrienne y avait installé de nombreux postes militaires à partir desquels ils bombardèrent les villages israéliens situés plus bas. Tsahal riposta aux bombardements par des opérations de représailles. A cette époque, la majorité des habitants du Golan étaient des Druzes. Les Circassiens et les Bédouins étaient moins nombreux. La plus grande ville était Qunaytra.
 
Jusqu’en 1967, les Syriens bombardèrent et attaquèrent constamment les villages israéliens. Lors de la Guerre des Six jours, en 1967, après de rudes combats, Tsahal récupéra la région. La plupart des habitants s’en allèrent, à part 6 000 Druzes.
 
Plusieurs villages juifs furent alors créés. Le premier d’entre eux fut Merom Golan.
 
Au début de la Guerre de Kippour, en 1973, les Syriens attaquèrent le Golan, mais Tsahal réussit à les repousser. Dans le cadre de l’accord signé en 1974, des territoires furent abandonnés aux Syriens et une zone tampon fut délimitée et confiée à l’ONU.
 
Depuis, plusieurs villages juifs ont été créés dans le Golan, le plus important, datant de 1977, étant Katsrin. De nos jours, le Plateau du Golan compte environ 36 000 habitants. La moitié de la population est juive (une vingtaine de villages) et l’autre druze (quatre villages) En 1981, la Knesset décida d’appliquer la loi israélienne au Golan. Les ressources principales de cette région sont l’agriculture, la viniculture (un tiers des vins produits en Israël vient du Golan), le tourisme et l’industrie.
 
Le statut du Golan, en tant que région faisant partie de l’Etat d’Israël, fait fréquemment l’objet de débats publics et politiques. Certains considèrent que l’appartenance du Golan à Israël ne peut en aucun cas être remise en question, et d’autres pensent qu’il doit servir de carte d’échange dans le cadre d’éventuels accords de paix avec la Syrie. Indépendamment des atouts stratégiques du Golan, pour Israël, la question de l’eau (35% de l’eau du pays provient de cette région) est de la plus haute importance.
 
Selon certaines informations, dans les années 1990, dans le cadre de rencontres qui eurent lieu en secret entre Israël et la Syrie, les Israéliens se déclarèrent prêts à des concessions territoriales touchant au Golan, dans le cadre d’un accord de paix. Ces négociations n’aboutirent pas et en 1999, la Knesset vota la loi de la ‘garantie du Golan’, fixant que toute concession portant sur un territoire sous souveraineté israélienne, ne pourra être faite qu’après avoir été votée à la Knesset et reçu 61 voix.


source: Arouts7


par Claire Dana Picard

Assad exige le Golan ... jusqu'à Tibériade


Les déclarations récentes du Premier ministre Ehoud Olmert en faveur d'un accord de paix avec la Syrie ont été accueillies avec beaucoup de réticence en Israël. Quant au vice-Premier ministre Shaoul Mofaz, il a émis de sérieuses réserves à ce sujet, ce mardi matin, lors d'une visite sur le plateau du Golan.

Evoquant la relance des pourparlers, amorcée par l'entremise de la Turquie, Mofaz a admis qu'il était "important de reprendre le dialogue", mais il a ajouté qu'il fallait faire une distinction entre "parler et renoncer". Et de préciser : "La Syrie n'est pas encore mûre pour la paix, et si nous cédons le Golan aujourd'hui, cela signifie que les Iraniens se trouveront là, sur le plateau, au dessus du Kinnereth". Mofaz a encore rappelé que "les Syriens étaient enfoncés jusqu'au cou dans le terrorisme" et a souligné qu'Israël devait avant tout "s'assurer que Damas souhaitait réellement la paix".

De son côté, le président syrien ne laisse planer aucun doute sur ses intentions. Lors d'un entretien, lundi, avec des journalistes des émirats arabes à Abu Dhabi, Bachar Al Assad a déclaré qu'il ne renoncerait jamais à ses exigences territoriales sur le plateau du Golan, "jusqu'à Tibériade". Ses propos ont été rapportés ce mardi par le journal Al Khalij.

Il a encore précisé : "A ce stade, nous ne parlons de rien d'autre que de la restitution de notre territoire. Lors des négociations directes, nous aborderons la question de l'eau et d'autres sujets". Il a ajouté: "Les pourparlers n'en sont qu'à leur début. Par la suite, nous demanderons une assistance internationale, et plus précisément celle des Etats-Unis".

Rappelons que la presse a révélé il y a deux semaines la tenue de pourparlers secrets entre le gouvernement israélien et les autorités syriennes, sous l'égide de la Turquie. Le journal A-Shark al Awsat, paraissant à Londres, a indiqué il y a quelques jours qu'un responsable israélien avait admis que les deux camps avaient déjà débattu du tracé d'une ligne frontalière (entre Israël et la Syrie) en se basant sur des cartes datant du 4 juin 1967, c'est-à-dire avant la guerre des Six Jours. Les négociateurs auraient également évoqué l'avenir des résidents israéliens du Golan. En outre, le journal arabe aurait précisé que les deux parties avaient déjà réglé 85 % des questions en litige "en vue d'instaurer la paix entre les deux pays".

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O
Des territoires contre la guerre : http://www.surlautrerive.com/article-20148685.html
Répondre
M
<br /> Merci, un bon site que je fréquente habituellement, l´article me parait si évident et pourtant pour certains chefs du gouvernement israelien apparemment ca ne l´est pas, on se demande bien<br /> pourquoi?!<br /> <br /> <br />