Israel/Palestine, "disproportion" des droits et devoirs.

Publié le par mai_si

Petit rappel:

Conférence internationale des Nations Unies
de la

société civile en solidarité avec le peuple palestinien

24/09/02

M. RICHARD FALK, Professeur de théorie et de pratique du droit international à l’Université de Princeton, a regretté que les Nations Unies et la communauté internationale aient totalement échoué dans la protection et la réalisation des droits fondamentaux du peuple palestinien.  La société civile doit, pour sa part, prendre le relais pour faire en sorte que les résolutions qui concernent la Palestine soient appliquées avec autant de détermination que celles qui concernent l’Iraq.  Nous devons offrir au peuple palestinien une autre option que la dialectique actuelle entre résistance et capitulation.  Cette occupation a pour vocation l’extermination et l’élimination du peuple palestinien, a-t-il dit, et en tant que citoyens du monde nous ne pouvons laisser faire cela.  Les Nations Unies doivent constater leur échec dans la gestion de la question du Moyen-Orient, a estimé M. Falk.  Il a dénoncé les mesures de représailles, les destructions, les arrestations, les déportations qui relèvent du même comportement criminel des Israéliens.  Au regard du droit international, les dirigeants qui violent les droits fondamentaux commettent des crimes contre l’humanité, a-t-il rappelé, s’interrogeant sur les raisons pour lesquelles les dirigeants israéliens continuent de bénéficier de l’impunité.  Il a souligné l’obligation de l’Assemblée générale d’adopter une résolution demandant un avis de la Cour internationale de Justice sur la légalité de l’occupation israélienne.  Par ailleurs, la société civile devrait mettre sur pied une Commission composée de personnalités et chargée d’enquêter sur les violations de la quatrième Convention de Genève et des résolutions du Conseil de sécurité par Israël, a proposé M. Falk.


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16 juin 2008

Territoires: le rapporteur de l'ONU veut pouvoir critiquer aussi les Palestiniens

GENÈVE - Le nouveau rapporteur de l'ONU sur la situation des droits de l'homme dans les Territoires palestiniens, M. Richard Falk, a demandé lundi que son mandat ne se limite plus aux seules violations du droit humanitaire par Israël mais concerne également celles commises par les Palestiniens.

Le mandat confié à M. Falk tel qu'il est formulé actuellement ne concerne que les violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire commises par Israël.

"Ceci a permis à ceux qui critiquent le Conseil des droits de l'homme de l'ONU d'affirmer que les rapports (sur la situation dans les Territoires palestiniens occupés) adoptent une approche partiale", a déploré M. Falk en estimant que ces "reproches sont en grande partie justifiés".

C'est pourquoi M. Falk a demandé au Conseil d'envisager d'étendre la portée du mandat afin qu'il inclue les violations du droit international humanitaire commises par des Palestiniens.

"J'ai conscience d'avoir soulevé un problème délicat", a remarqué M. Falk.

Cependant, "un tel aménagement renforcerait la crédibilité et l'efficacité des rapports du Rapporteur spécial et constituerait une réponse constructive aux critiques exprimées, tout en continuant de mettre l'accent sur les souffrances du peuple palestinien du fait de la prolongation de l'occupation israélienne", a fait valoir le Rapporteur, dont c'était la première intervention devant le Conseil des droits de l'homme.

La question de l'extension de ce mandat de rapporteur devra être tranchée en septembre prochain lors d'un débat au Conseil des droits de l'homme.

Au nom de l'Union européenne, le représentant de la Slovénie s'est déclaré favorable à la demande du rapporteur tandis que d'autres pays, comme le Brésil, ont indiqué prudemment préférer prendre leur temps pour y réfléchir.

L'éventualité d'une extension du mandat s'est cependant heurtée dès lundi aux réticences de plusieurs Etats, notamment de l'Egypte au nom du groupe africain, et du Pakistan pour l'Organisation de la Conférence islamique.

"Il ne faut pas succomber à cette tentation d'établir une symétrie en mettant sur pied d'égalité la victime et celui qui la harcèle", a encore insisté le représentant de la Jordanie.

"Ce qui décrédibilise le Conseil des droits de l'homme, ce n'est pas le contenu du mandat, c'est le non-respect par Israël de la volonté de la communauté internationale", a déclaré le représentant de Cuba.

(©AFP / 16 juin 2008 16h22)

source: romandie

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