À quand le procés pour crime de guerre des dirigeants du Hamas?
La grande majorité des ONG et des institutions onusiennes reprennent la définition des « principes du Cap » formulés par l’UNICEF et un groupe d’ONG lors d’une conférence en 1997 : un enfant-soldat est une personne, garçon ou fille, âgée de moins de 18 ans membre d’une armée gouvernementale ou d’un groupe armé, quel que soit son rôle, ou accompagnant de tels groupes, autrement qu’en tant que simple membre de la famille, ainsi que les filles recrutées à des fins sexuelles ou pour des mariages forcés. Cette définition de l’enfant-soldat ne s’applique pas aux seuls porteurs d’armes. Il inclut également les enfants qui occupent les fonctions de combattant, mineur ou démineur, éclaireur, espion, porteur, coursiers, gardes, sentinelles, cuisiniers, esclaves sexuels pour les jeunes filles, esclaves domestiques, etc. qu’ils aient été recrutés de manière volontaire ou forcée.
source: http://www.operationspaix.net/-Enfants-soldats-
Qui n´a pas vu de vidéos démontrant l´utilisation d´enfants soldats par le Hamas?
Les preuves pour accusation ne manquent pas.
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Si les dirigeants gazaouis recrutent sans problème, ca n´est pas le cas de la milice congolaise, exemple ci-dessous:
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CPI: ouverture du premier procès pour crimes de guerre, contre un milicien congolais
Le premier procès de la Cour pénale internationale (CPI) s'est ouvert lundi à La Haye, contre l'ancien chef de milice congolais Thomas Lubanga, accusé de crimes de guerre pour avoir utilisé des enfants soldats en République démocratique du Congo (RDC).
Thomas Lubanga, 48 ans, est jugé près de sept ans après la création de la CPI, premier tribunal international permanent chargé de juger les auteurs de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocides.
Transféré à La Haye en mars 2006, Thomas Lubanga est accusé d'enrôlement et de conscription d'enfants de moins de quinze ans, et de les avoir fait combattre dans l'aile militaire de sa milice, l'Union des patriotes congolais (UPC), lors de la guerre civile en Ituri (est de la RDC), entre septembre 2002 et août 2003.
"La milice de Lubanga a recruté, formé et utilisé des centaines de jeunes enfants pour qu'ils tuent, pillent et violent", a déclaré à l'ouverture de l'audience le procureur de la CPI, l'Argentin Luis Moreno-Ocampo.
"Les enfants continuent de souffrir des conséquences des crimes de Lubanga. Ils ne peuvent pas oublier ce qu'ils ont enduré, ce qu'ils ont vu. Ils avaient 9, 11, 13 ans", a-t-il affirmé.
"Ils ne peuvent pas oublier les coups qu'ils ont reçus... la terreur qu'ils ont ressentie. Ils ne peuvent pas oublier qu'ils ont été violés et qu'ils ont violé", a continué le procureur, selon lequel "certains d'entre eux prennent maintenant de la drogue pour survivre, d'autres se prostituent".
Selon les ONG, les affrontements en Ituri entre des milices soutenues par les ethnies Hema (proche de l'UPC) et Lendu, pour le contrôle notamment de mines d'or, ont fait 60.000 morts et des centaines de milliers de déplacés depuis 1999.
"A ce stade, notre client voudrait plaider non coupable", a déclaré de son côté l'avocate de Thomas Lubanga, Me Catherine Mabille, du barreau de Paris.
L'accusation compte appeler à la barre trente-quatre témoins, dont des enfants soldats et trois experts. La défense n'avait pas encore précisé lundi matin combien de témoins elle compte présenter à décharge.
Le procès, présidé par le Britannique Adrian Fulford, est prévu pour durer six à neuf mois.
source:
http://actu.orange.fr/articles/a-la-une/CPI-ouverture-du-premier-proces-pour-crimes-de-guerre-contre-un-milicien-congolais.html