Plomb Durci, version biaisée du rapport d’Amnesty International
Réponse de l’Etat d’Israël au rapport d’Amnesty International
Dans une volonté d’éclaircir un certains nombre de points qui ont été soulevés par les médias, voici ci-dessous la réponse apportée par le Ministère Israélien des Affaires Etrangères au rapport d’Amnesty International concernant l’utilisation des armements durant l’opération Plomb Durci :
L’étude initiale du rapport indique que ce dernier présente une version biaisée des événements, manque d’adopter des critères professionnels et choisit une vision non objective. Une version plus détaillée sera publiée dans une phase ultérieure, mais pour l’instant, il est possible de constater les choses suivantes :
1. Le rapport ignore le fait essentiel que le Hamas est une organisation terroriste, reconnue en tant que telle par l’Union Européenne, les Etats-Unis et d’autres pays. Cette organisation a toujours refusé de reconnaître Israël, a rejeté toute opportunité de paix avec Israël et aspire ouvertement à sa destruction.
2. Le rapport d’Amnesty International ne fait aucune mention du fait que le Hamas a délibérément utilisé des civils comme boucliers humains : des bases du Hamas, des dépôts de munition et des lieux de combats ont été ainsi expressément déterminés pour se trouver au cœur des centres de population palestiniens, dans la tentative volontaire que des blessures soient infligées à la population pendant les combats. Le Hamas a ouvertement utilisé des femmes et des enfants comme boucliers sur des cibles militaires, des maisons piégées ou des bâtiments publics.
3. Alors que le rapport ne mentionne pas le ciblage intentionnel des civils israéliens par le Hamas, il ignore également les questions d’échelle : environ dix mille roquettes et obus de mortiers ont été tirés contre les Israéliens durant les huit dernières années.
4. Les armements utilisés par l’Armée Israélienne étaient en conformité aussi bien avec le droit international qu’avec les usages des armées occidentales.
5. L’Armée israélienne n’a jamais intentionnellement ciblé des civils. Les témoins qui ont fourni des descriptions apparaissant dans le rapport sont issus de parties intéressées et soumises à la pression du Hamas. Ce fait a été documenté par de nombreuses enquêtes indépendantes dans les médias internationaux.
Le Hamas contrôle la Bande de Gaza et terrorise ses propres citoyens, rendant ainsi leurs témoignages non fiables.
6. La communauté internationale a accepté le fait que le Hamas était le seul responsable de la confrontation militaire, mais le rapport d’Amnesty n’est dédié presque exclusivement qu’à la critique d’Israël.
7. La comparaison entre l’approvisionnement en arme tel qu’effectué par Israël et le Hamas est inappropriée. Israël est un Etat souverain qui est obligé d’utiliser la force pour défendre ses citoyens, alors que le Hamas est une organisation terroriste. Pourrait-on établir une comparaison entre les armes utilisées par Al-Qaïda et celles des forces de l’OTAN ?
8. Amnesty prétend déterminer quels individus ont participé au combat. L’organisation n’a ni les moyens ni les capacités de déterminer ces informations.
9. Amnesty a choisi de ne pas mentionner que le Hamas est soutenu par des extrémistes étrangers dans sa lutte contre le gouvernement légal et reconnu de l’Autorité Palestinienne.
10. Le terme « proportionnalité » est un terme clairement défini dans le droit international. Amnesty utilise ce terme de façon erronée et trompeuse.
source: Ambassade d´Israel France